Protecting crops with plant diversity: Agroecological promises, socioeconomic lock-in, and political levers

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27 May 2025

Plant diversification at field, farm, and landscape scales is a key strategy for protecting crops from pests. But its level of adoption remains confidential, while the overall negative impacts of pesticides are now well established. To understand the obstacles to this adoption, we conducted an extensive review of literature in life and socio-economic sciences. We found that all diversification practices are largely effective in pest control, achieving satisfactory yields and many ecological cobenefits, although context dependent. Plant diversification does not appear solely as an alternative to pesticide-based pest control but as a transformative approach to achieve sustainable agrifood systems. However, its adoption is currently strongly hindered by socioeconomic barriers, including low short-term profitability, rigid agricultural sectors, and limited support from public policies. The most beneficial practices, agroforestry and diversified landscapes, face the greatest obstacles. In contrast, cultivar mixtures, while easier to implement, offer limited cobenefits. Collaboration between scientists, policymakers, and local stakeholders seems essential to scale up plant diversification.
La diversification des plantes à l’échelle du champ, de l’exploitation et du paysage est une stratégie clé pour protéger les cultures contre les parasites. Mais son niveau d’adoption reste confidentiel, alors que les impacts négatifs globaux des pesticides sont désormais bien établis. Pour comprendre les obstacles à cette adoption, nous avons procédé à un examen approfondi de la littérature dans le domaine des sciences de la vie et des sciences socio-économiques. Nous avons constaté que toutes les pratiques de diversification sont largement efficaces dans la lutte contre les ravageurs et permettent d’obtenir des rendements satisfaisants et de nombreux avantages écologiques, bien qu’elles dépendent du contexte. La diversification des plantes n’apparaît pas seulement comme une alternative à la lutte contre les ravageurs à l’aide de pesticides, mais comme une approche transformatrice permettant de mettre en place des systèmes agroalimentaires durables. Toutefois, son adoption est actuellement fortement entravée par des obstacles socio-économiques, notamment la faible rentabilité à court terme, la rigidité des secteurs agricoles et le soutien limité des politiques publiques. Les pratiques les plus bénéfiques, à savoir l’agroforesterie et les paysages diversifiés, se heurtent aux obstacles les plus importants. En revanche, les mélanges de cultivars, bien que plus faciles à mettre en œuvre, offrent des avantages connexes limités. La collaboration entre les scientifiques, les décideurs politiques et les acteurs locaux semble essentielle pour développer la diversification végétale.