Les pouvoirs publics doivent désormais intégrer dans tous leurs projets d’investissement et d’infrastructures, les coûts en termes de dégradation de l’environnement. Mais comment chiffrer, par exemple, ce que “vaut ” un hectare de forêt ou la préservation d’une espèce animale ? Sur quels outils, sur quels indicateurs ces mesures peuvent-elles se fonder ? Est-il seulement possible de fixer des valeurs monétaires prenant en compte tous les apports du vivant, qu’ils soient économiques, écologiques, sociaux, récréatifs, culturels ? Ce rapport présente une revue des méthodes existantes. Il propose des valeurs d’usage pour les services éco-systémiques liés à la biodiversité générale… ainsi qu’une réflexion pour les services limites de telles valeurs. Les estimations avancées ont vocation à être utilisées dès maintenant en lieu et place de la valeur nulle attribuée par défaut à la biodiversité dans le calcul socio-économique. Fruit d’une mission présidée par Bernard Chevassus-au-Louis, ce rapport constitue un jalon important dans l’évaluation socioéconomique de la biodiversité.
Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes : contribution à la décision publique
14 January 2014