Does a disadvantaged candidate always choose an extremist program? When does a less competent candidate have an incentive to move to extreme positions in order to differentiate himself from the more competent candidate? Recent work answers by the affirmative — Groseclose (1999), Ansolabehere and Snyder (2000), Aragones and Palfrey (2002), (2003). We consider a two-candidates electoral competition over public consumption, with a two-dimensional policy space and two dimensions of candidate heterogeneity. In this setting, we show that the conclusion depends on the relative competences of candidates and distinguish between two types of advantages (an absolute advantage and comparative advantage in providing the two public goods). Un candidat désavantagé choisit t-il toujours un programme extrémiste? Quand est ce qu’un candidat moins compétent est incité à adopter une position extrême pour se différencier d’un candidat plus compétent que lui? Plusieurs travaux récents répondent positivement à cette question (Groseclose [1999], Ansolabehere et Snyder [2000], Aragones et Palfrey [2002], [2003]). Nous considérons une compétition électorale dans laquelle deux candidats (hétérogènes sur deux dimensions) proposent de répartir différemment le budget du gouvernement pour fournir deux biens publics. Dans ce contexte, on montre que la réponse à la question posée dépend des compétences relatives des deux candidats pour la fourniture des deux biens publics. Deux types d’avantages doivent être distingués, un avantage absolu et un avantage comparatif.
Does a disadvantaged candidate choose an extremist postion?
14 January 2014