Les « alliances vertes » entre les entreprises et les associations de protection de l’environnement se fondent sur des relations d’intérêt mutuel et incluent différentes formes de coopération. Malgré leurs promesses de résultats win-win, elles peuvent également générer des effets pervers. Après avoir identifié des éléments de définition et de typologie des alliances vertes, nous étudions les principaux déterminants de l’adhésion des entreprises et des associations environnementales à ce type de partenariat et les risques d’instrumentalisation (réciproque) au sein ou par rapport aux alliances. Afin de rendre notre propos plus concret, nous présentons deux alliances vertes se référant à des échelles géographiques différentes, l’une entre Pollution Probe et le distributeur Loblaws (Canada), l’autre entre le WWF et la multinationale des matériaux de construction, Lafarge (France). Quelques implications en termes de politique économique sont mises en évidence.
Les “alliances vertes” entre les entreprises et les associations de protection de l’environnement: une réelle réconciliation ou une “instrumentalisation” réciproque?
14 January 2014