Depuis de nombreuses années, les politiques publiques, notamment agro-environnementales, s’appuient sur des incitations (ou sur des désincitations) monétaires afin d’encourager (ou de décourager) des comportements jugés socialement désirables (indésirables). Leur efficacité est souvent jugée décevante. A partir de quelques apports récents de l’économie comportementale, nous montrons que la prise en compte des « biais » comportementaux par des ajustements relativement simples des politiques agro-environnementales existantes peut accroître l’efficacité de l’intervention publique et diminuer les risques d’effets pervers. Nous focalisons notre attention sur l’aversion à la perte, les effets d’éviction, les effets de position et de norme sociale, ainsi que le « timing » et l’origine des incitations.
Les incitations monétaires dans la politique agro-environnementale : peut-on faire mieux avec moins ?
21 October 2014