Second-home owners and sea-level rise: the case of the Languedoc-Roussillon region (France)

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18 February 2015

Municipalities of the Languedoc-Roussillon region (South-eastern France) are highly vulnerable to climate-change-induced sea-level rise (SLR) due to their low altitude and the great attractiveness of the region for tourism. This attractiveness has resulted in a very significant development of second homes, which represent half of the housing stock and three quarters of the total capacity for tourism hospitality. In the context of climate change adaptation measures related to SLR, it is imperative to consider the perceptions of second-home owners and their place in local governance arrangements. Scientists advocate the implementation of managed retreat policies to reduce vulnerability by reducing the exposure of buildings, but both the social acceptability and the economic feasibility of these policies are very low. We assume that second-home owners have different perceptions of the risk of inundation and are less involved in the governance mechanisms. It is very difficult to mobilise a large number of owners of small flats who are less concerned with, and less likely to contribute to, policy development, due to their less frequent presence. We studied these issues through a survey in three municipalities, based on a sample of 318 residents and 163 second-home owners faced with inundation risk. We observed a lower sensitivity to risk and a stronger attachment to homes on the part of second-home owners (compared to residents). We also discuss, in terms of equity and efficiency, the impact of their low level of engagement in governance mechanisms.
Les communes de la région Languedoc-Roussillon (Sud-Est de la France) sont très vulnérables face à la montée du niveau de la mer provoqué par le changement climatique à cause de leur faible altitude et de la grande attractivité de la région pour le tourisme. Cet attrait a entrainé un développement très significatif des résidences secondaires, qui représentent la moitié du parc immobilier et trois-quarts de la capacité totale d’hébergement touristique. Dans le contexte des mesures d’adaptation au changement climatique lié à la hausse du niveau de la mer, il est impératif de prendre en compte les perceptions des propriétaires de résidences secondaires et leur place dans les dispositifs de gouvernance locale. Les scientifiques préconisent des politiques de repli ordonné afin de réduire la vulnérabilité en diminuant l’implantation de nouvelles constructions, mais l’acceptabilité sociale et la faisabilité économique sont très faibles. Nous partons du principe que les propriétaires de résidences secondaires ont des perceptions du risque d’inondation différentes et sont moins impliqués dans les mécanismes de gouvernance. Il est très difficile de mobiliser un grand nombre de propriétaires de petits appartements qui se sentent moins concernés et sont moins susceptibles de contribuer à l’élaboration d’une politique, du fait de leur moindre présence. Nous avons étudié ces questions grâce à une enquête dans trois communes, fondée sur un échantillon de 318 résidents et 163 propriétaires de résidences secondaires confrontés au risque d’inondation. Nous avons constaté une plus faible sensibilité au risque et un plus fort attachement à leur logement de la part des propriétaires de résidences secondaires (comparé aux résidents permanents). Nous débattons également, en termes d’équité et d’efficacité, de l’impact de leur faible niveau d’implication dans les dispositifs de gouvernance.