
Plusieurs travaux ont montré que la pratique du sport en compétition façonne les comportements, quel que soit le type de sport pratiqué. Exposés à une compétition intense, la tolérance au risque des athlètes serait amplifiée et leur envie de gagner constituerait le moteur fondamental qui les anime. Aurait-on là une voie permettant de réduire les écarts de genre ? Si les femmes développaient, grâce à la pratique du sport en compétition, un profil plus enclin à la prise de risque et à l’esprit de compétition, auraient-elles davantage d’opportunités d’emploi et des perspectives de revenus plus élevés ?